Sept temps de reflexion

1°) Alors, voilà, c'est fait.
Avons à l'occasion rencontré un diacre qui, à défaut d'être bleu, a très bien saisi la relative orthodoxie de la Bénédiction que nous autres, laïcs, lui demandions par respect de la conviction maternelle. Qui ne s'en est pas offusqué (ou du moins n'en a rien montré). Qui a su, au contraire, développer un bel argument, sans emphase ni pesantes références confessionnelles.
Monsieur W., merci.



Maintenant, on va reprendre la route comme on peut, en se disant pour se consoler que, somme toute, on a fini d'attendre de mauvaises nouvelles pour la semaine prochaine. Que c'est monstrueusement égoïste en même temps, mais bon. Qu'on a presque survécu à l'une de ces vieilles perspectives d'effroi héritées de l'enfance, savoir quand et comment la génération précédente nous cèderait la place à jamais. Mais presque, seulement.

2°) On est tout ankylosé, il va falloir se bouger. Vider l'appartement de son contenu maintenant inutile vaudra, déjà, pour l'entretien physique. Si on peut en plus en retirer du bénéfice pour le moral, c'est aussi bien. Mais ce n'est pas gagné.
Pour le miam de l'esprit, on va déjà trouver autre chose de plus substantiel. Mercredi, par exemple, sortie théâtre au Saulcy, où mon ami Loris Binot donne, au sein du collectif Binot 5tet/Galéa/Devaux, une de ses soirées Aux Arts etc... Ce sera un premier pas.

3°) Musique, tiens.
Renouveler la playlist de Radio KFLT.

Là, ça aussi, c'est fait.

4°) Terminer mon album-photo de vacances, aussi.
Les deux premiers "jours" sont en ligne. Les images de ce post en sont tirées.



Étrange séjour. Je suis parti, presque de guerre lasse, laissant ma mère à mes frères et sœur, dans un hôpital messin. L'idée du court voyage était de s'accorder la respiration nécessaire pour revenir affronter la tournure inéluctable des évènements. Juste ça.
Personne, à commencer par le médecin qui la soignait, ne pouvait prévoir son rétablissement éclair survenu durant ma semaine d'absence. Incidemment, personne ne pouvait davantage évaluer la durée de l'éclair à deux mois, maximum. Mais les choses étant ce qu'elles sont, ce mois d'août, j'ai donc quitté ma mère semi-inconsciente, et trois jours après, c'est elle qui me passait des coups de fil en Bretagne, le ton badin.
Le contexte de ces deux premiers jours de shoot est, du coup, encore assez peu guilleret (en fait, j'emporte même en guise de gri-gri, une photo de la façade de l'hosto; on sait jamais). Je retrouve des lieux qui me sont familiers, je reprends au reflex des sites que je n'avais pu photographier qu'au compact l'an dernier. Mais l'enthousiasme fait parfois défaut, c'est un peu clinique (!) par moment.
M'enfin, la suite, bientôt.

5°) Normalement, j'avais 37 ans aujourd'hui; cependant, vu le nombre de tuiles collectées d'année en année courant novembre, ledit mois va sans aucun doute être éradiqué du calendrier familial. Non mais!

6°) C'est vrai quoi!

7°) Alors!

5 commentaires:

Andre-Francois a dit…

Welcome back.

Anonyme a dit…

Bel et courageux Enthousiasme DNAM.
C'est vrai quoi !
Et je suis egalement pour l'eradication du mois de Novembre !
Non mais !
@+

Anonyme a dit…

De même! Pour la suppression du mois de Novembre. :)

Koneko Chijo a dit…

*bisoux partout* >3<

Daviplane a dit…

Merci pour votre soutien. Gommons novembre :)