A ma gauche, le Klassiker Kraftwerk Roboter.
A ma droite, un monsieur arborant l'interface gestuelle GipsyMIDI, un outil extrapolé pour la musique à partir de systèmes de motion-capture.
Hérédité comique, et coïncidence sympa quand je me régale justement du double-DVD live de Kraftwerk.
A l'heure où, à chacun de leur soubresaut people, personne ne manque jamais de rappeler le sempiternel statut de Papys-du-rock des Rolling Stones, l'intégrité maniaque des quatre Kraftwerk, monolithiques sur scène, campés chacun derrière un simple laptop Vaio, dépasse les clichés terrestres, et de très loin.
A-ero-dynamic ...
Maintes et maintes fois samplés (cf. l'affaire bien connue de 'Trans Europ Express', réutilisé à l'arrache dans le 'Planet Rock' d'Afrika Bambaataa), les robots de Düsseldorf continuent d'inspirer l'industrie musicale. Mirwais, engagé par Madonna sur son 'Music', décalquait tous ses riffs de ceux de 'Trans Europ Express', justement; ça fait un peu mal, après Taxi Girl, ou même la patte de ses propres titres solos. Le mois dernier, un clip en live, sur MTV, m'emmenait les sourcils sur le dessus de la tête: Talk de Coldplay. Une sorte de paupe guitaristique passe-partout, de laquelle le riff de 'Computer Love' émergeait assez péniblement (le bootleg KW vs. CP en devient quand même aisé, du coup).
Je n'ai jamais vraiment réussi à m'intéresser à Coldplay, ni même à ce bout de scène en général. Ca ne va pas arranger les choses: la ritournelle naïve de Kraftwerk, employée pour motoriser un hit un peu mou, 80's a la Big Country/U2, c'est un peu du pléonasme redondant, de la pâtisserie miel/Nutella™, 200% de bonnes intentions et des réveils pâteux.
Toujours pareil, le mieux, le bien, vieille bagarre.
Ni mieux, ni bien, la greffe d'ABBA dans le hit actuel de Madonna est un truc tellement énorme, au-delà du grotesque.... N'en parlons plus... Le plus triste, c'est juste l'implication de Stuart Price, aka Jacque Lu Cont, aka Les Rythmes Digitales et acteur principal de Zoot Woman, dans le projet. Il me faudra sans doute faire contre mauvaise fortune, bon cœur, et subir l'écoute du CD: ce que fait ce monsieur ne saurait être ni complètement mauvais, ni vraiment inintéressant. Enfin j'espère...
Ja tvoi Sluga !
A ma droite, un monsieur arborant l'interface gestuelle GipsyMIDI, un outil extrapolé pour la musique à partir de systèmes de motion-capture.
Hérédité comique, et coïncidence sympa quand je me régale justement du double-DVD live de Kraftwerk.
A l'heure où, à chacun de leur soubresaut people, personne ne manque jamais de rappeler le sempiternel statut de Papys-du-rock des Rolling Stones, l'intégrité maniaque des quatre Kraftwerk, monolithiques sur scène, campés chacun derrière un simple laptop Vaio, dépasse les clichés terrestres, et de très loin.
A-ero-dynamic ...
Maintes et maintes fois samplés (cf. l'affaire bien connue de 'Trans Europ Express', réutilisé à l'arrache dans le 'Planet Rock' d'Afrika Bambaataa), les robots de Düsseldorf continuent d'inspirer l'industrie musicale. Mirwais, engagé par Madonna sur son 'Music', décalquait tous ses riffs de ceux de 'Trans Europ Express', justement; ça fait un peu mal, après Taxi Girl, ou même la patte de ses propres titres solos. Le mois dernier, un clip en live, sur MTV, m'emmenait les sourcils sur le dessus de la tête: Talk de Coldplay. Une sorte de paupe guitaristique passe-partout, de laquelle le riff de 'Computer Love' émergeait assez péniblement (le bootleg KW vs. CP en devient quand même aisé, du coup).
Je n'ai jamais vraiment réussi à m'intéresser à Coldplay, ni même à ce bout de scène en général. Ca ne va pas arranger les choses: la ritournelle naïve de Kraftwerk, employée pour motoriser un hit un peu mou, 80's a la Big Country/U2, c'est un peu du pléonasme redondant, de la pâtisserie miel/Nutella™, 200% de bonnes intentions et des réveils pâteux.
Toujours pareil, le mieux, le bien, vieille bagarre.
Ni mieux, ni bien, la greffe d'ABBA dans le hit actuel de Madonna est un truc tellement énorme, au-delà du grotesque.... N'en parlons plus... Le plus triste, c'est juste l'implication de Stuart Price, aka Jacque Lu Cont, aka Les Rythmes Digitales et acteur principal de Zoot Woman, dans le projet. Il me faudra sans doute faire contre mauvaise fortune, bon cœur, et subir l'écoute du CD: ce que fait ce monsieur ne saurait être ni complètement mauvais, ni vraiment inintéressant. Enfin j'espère...
Ja tvoi Sluga !
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