Bon. Si on se réfère au contenu des media, les manifestations contre le C.P.E. ont réussi à repousser tout risque d'épidémie de H5N1 et de chikungunya. Maintenant, il va se falloir se résigner à craindre de nouveau les retombées de Tchernobyl.
Pensez! Vingt ans, le bel âge pour une prise de conscience. La fin d'un paradis de béatitude que même Windscale et Three Miles Island n'avaient qu'à peine réussi à érafler.
On va donc aller de rétrospectives en rétrospectives, mais bon. Alors qu'on parlait l'an dernier [dans ce post] du rapport surréaliste de l'ONU sur les conséquences humaines de l'accident, EZ me fit découvrir les reportages d'Elena Filatova dans la zone contaminée.
Hallucinante descente dans un monde déserté. Le contexte «sauvage» du reportage, prétendûment réalisé à l'arrache, en moto, est depuis largement remis en question [notamment ici]; mais mise en scène ou pas, l'effet produit par ces images reste formidable.
De fait, Miss Filatova aurait aussi bien pu recourir à une visite guidée de Pripyat [extreme tourism!!!], comme l'a par exemple fait Lauri "gfxfile" Mäki, dont la galerie n'est pas moins forte pour autant.
Magnétisme de l'espace négatif, qui donne des idées... Sans être un "fricheur" compulsif émérite comme Suri ou El Crater, je me découvre tout soudain un certain attrait pour les casernes désaffectées. Atavisme militarofilial, je suppose.
Petit joueur jusqu'au bout, je reste même en deça des clôtures. C'est peut-être plus safe, mais de toutes façons... globalement... ça ne change pas grand'chose. N'oubliez pas:
Pensez! Vingt ans, le bel âge pour une prise de conscience. La fin d'un paradis de béatitude que même Windscale et Three Miles Island n'avaient qu'à peine réussi à érafler.
On va donc aller de rétrospectives en rétrospectives, mais bon. Alors qu'on parlait l'an dernier [dans ce post] du rapport surréaliste de l'ONU sur les conséquences humaines de l'accident, EZ me fit découvrir les reportages d'Elena Filatova dans la zone contaminée.
Hallucinante descente dans un monde déserté. Le contexte «sauvage» du reportage, prétendûment réalisé à l'arrache, en moto, est depuis largement remis en question [notamment ici]; mais mise en scène ou pas, l'effet produit par ces images reste formidable.
De fait, Miss Filatova aurait aussi bien pu recourir à une visite guidée de Pripyat [extreme tourism!!!], comme l'a par exemple fait Lauri "gfxfile" Mäki, dont la galerie n'est pas moins forte pour autant.
Magnétisme de l'espace négatif, qui donne des idées... Sans être un "fricheur" compulsif émérite comme Suri ou El Crater, je me découvre tout soudain un certain attrait pour les casernes désaffectées. Atavisme militarofilial, je suppose.
Petit joueur jusqu'au bout, je reste même en deça des clôtures. C'est peut-être plus safe, mais de toutes façons... globalement... ça ne change pas grand'chose. N'oubliez pas:
Radioactivity
Is in the air, for you and me
5 commentaires:
Ca a un certain charme derrière le grillage :)
ps: c'est vraiment obligatoire cet anti spam bidule ?
Obligatoire, je ne sais pas, mais en tout cas, c'est 100% efficace contre les robots posteurs qui viennent poser leurs spams dans les commentaires (et que je vais pas camper pour les débusquer) ;)
J'aimerais bien quelque chose de moins contraignant, c'est vraiment très gênant? (t'aurais pas un script? :D)
Merci pour les photos! C'est un sujet particulier qui semble un peu me réconcilier avec la lumière nulle que j'ai ces temps-ci dès que je sors un peu le matériel.
20 ans déjà!
Je continue à manger des champignons pourtant...
En attendant les bombes iraniennes, allez chercher vos oeufs de Paques au compteur Geiger!
^ ^
°
Ca a été? Personne n'est revenu tout phosphorescent? :)
Fais gaffes aux photos qui sont toutes piquées de blanc, tu étais dans un lieu très radioactif!
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