Des choses qui sont dans l'air, parfois, sans qu'on s'en rende compte.
J'en parlais tantôt au sujet des fabuleux programmes tévés. Et voilà qu'Heimat, la trilogie-fleuve durant laquelle Edgar Reitz explore l'histoire allemande contemporaine refait surface dans l'actualité.
D'abord au cinéma, où certains segments d'Heimat 3 sont sortis la semaine dernière.
Et puis... et puis à la maison... En DVD, enfin! Le premier Heimat est sorti le mois dernier. Le coffret du Zweite Heimat est prévu pour juin, et celui d'Heimat 3 pour septembre. Rien que pour le second, je vais encore claquer des sous, et j'en suis content.
Dans un autre domaine, autre monument fondateur récemment exhumé: la joint-venture de Brian Eno et David Byrne, une des clés de la musique électronique «intelligente» (i.e. pas juste dédiée à faire bouger des fesses sur le dancefloor): My Life In The Bush Of Ghosts ressort en version remastérisée et augmentée. Ma cassette! Ma cassette!!!
Avant-goût et concours de remix sur http://bushofghosts.wmg.com/.
7 commentaires:
Genial pour Heimat.
j'avais vu le premier volet ( 16 heures quand même) et je découvre depuis quelques jours qu'il y a eu suite.
Tu me fais dépenser du pognon l'ami DNAM ^^
Heimat, il me semble qu'il l'ont passé sur Arte, hum, j'ai pas tenu, très soporifique, ça doit venir de la mise en scène....
Ils sont très doués pour les programmes soporifiques outre Rhin, dommage, parce que le fond est sans doute bon...
Oui ca doit etre la difference entre la television et le cinema... (:
Je pense plutôt que c'est une question culturelle, nous n'avons pas l'habitude de leur conception actuelle du documentaire ou du TV film.
Ya-t-il quelque chose de détruit ( par Hitler) au niveau culturel dans ce pays qui a produit tant de génies dans tous les genres?
Rien que pour le cinéma, je pense à fritz Lang, Friedrisch willem Murnau, Pabst, Thomas Mann pour la litérature et à Bertold Brecht pour le théatre... Et j'en passe...
Mais peut-être que les Allemands trouvent aussi nos programmes ennuyeux?
Oui enfin moi je suis ce qu'on appelle un francais, j'ai vu la premiere partie d'Heimat en 4 fois 4 heures au CNP de Lyon ou nous etions tres mal assis et je dis que j'ai trouve ca passionnant de voir se derouler sous mes yeux l'aventure, allant de 1917 a 1983, d'une famille allemande et de sa descendance.
Peut etre s'agit il d'une difference culturelle ou plus simplement d'une difference de sensibilite (:
ez: 4x4 heures, ben tu as été très courageux, pfiouu!!!
;)
(Hors sujet: pour les codes, parfois cela fait des jeux de mots marrants)...
Non, je ne pense pas qu'on puisse ramener le rythme à une composante culturelle. Reitz est, de fait, un documentariste, à la base, de là probablement la forme de ses flims. Mais c'est à mon sens plus de la pause contemplative que de la mollesse narrative.
Pour ma part, je n'ai pas pu voir ses Heimat I et II en salle, de fait, j'ai surtout découvert la saga au travers de diffusions d'ARTE, mais surtout des redifs de France2 (en bouche-trou nocturne bien souvent, mais bon). Et c'est vrai que sous cette forme, ça n'est peut-être pas d'un abord facile. Mais ça vaut d'autant plus le coup de s'accrocher, parce qu'après, c'est Byzance.
Un truc qui aide peut-être aussi, c'est le factuer nostalgie quand on a grandi à deux pas de la région centrale de la trilogie... comme wam :)
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