Il y a 36 ans s'éteignait un musicien que je qualifierais d'assez extraordinaire. Une de ses compositions, en particulier, restera une inspiration de tous les instants, une alchimie incroyable entre un thème lancinant au possible et un arrangement sans complexe, fait de bruits de ressorts, de flûte à bec et d'accordéon.
Tout juste de retour d'un concert de Gaëtan Roussel, en clotûre des traditionnelles Fêtes de la Mirabelle de Metz. C'était offert par nos impôts locaux, tout comme le feu d'artifice qui suivait, et je m'y étais rendu sans vraiment connaître son répertoire (toutefois deux ou trois de ses singles sont officiellement disponibles sur Youtube).
Il faut vraiment que je sois curieux : je n'apprécie absolument pas le précédent groupe de Roussel, Louise Attaque. Aujourd'hui encore, le crin-crin omniprésent dans les tubes usés jusqu'à la corde qu'ils ont signé il y a quelques années me fait grincer les dents. Mais c'était l'occasion de vérifier ce que pouvait donner une autre facette du personnage. Et c'est surprenant.