Le rêve du sous-marin bleu

Rêve fourre-tout, qui laisse au réveil un certain sourire.

Je prends mes quartiers au studio Some What, dans un cottage anonyme d'une banlieue britannique indéterminée, où Devo aurait couché sur bande nombre de ses chefs-d'œuvres¹. Par un raccourci topologique typique du songe, l'arrière-cour est la remise d'une petite ligne de chemin de fer touristique.

Je m'y installe pour prendre un verre avec Jo Boxer², assis à une petite table de camping. Pendant qu'on discute du nouvel album qu'il prépare, de ses motivations, du quantum leap depuis les années 80, viennent se garer d'antiques locomotives diesel le long de la maison. En descendent tour-à-tour leurs conducteurs attitrés, de vénérables anciens qui font aussi fonction de techniciens érudits du studio. L'un d'eux, Sébastien, me fait fait faire le tour du propriétaire. Son nez a disparu, laissant apparentes les fosses nasales.

Il apparaît que le sous-sol du pavillon peut accueillir, au chausse-pied et avec force manœuvres, un bus de tournée en entier. Et une voiture au moins.

(¹) Devo qui me paraît plutôt, il me faudrait vérifier, bien enraciné aux USA; peut-être une protection anti-inception...
(²) Jo Boxer qui est normalement un groupe, et non une personne...

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