2SPT : jeudi 11 août 2011 (6/7)


Il faut vouloir trouver le Manoir de Kernault. Il se blottit au fond d'un immense parc, lui-même caché au bout d'un long parking. Vide à l'exception de quelques autochtones venus courir dans le secteur. Et c'est bien dommage !
En contraste saisissant avec l'encombrement des routes bretonnes, le calme désert du Manoir de Kernault mériterait un peu plus de visiteurs. Je le concède, le fait ahurissant que le musée ferme de 12h30 à 14h00 m'a obligé à expédier au pas de charge le parcours sur Yann Paranthoën, et là aussi c'est bien dommage...
Une rencontre absolument pas préméditée avec l'univers raffiné de ce "tailleur de sons", que je ne pouvais guère manquer vu les objectifs que je m'étais fixé pour ce séjour. Une révélation, assurément, pour le fan que je suis de certaines expériences auditives typiques de la Maison de la Radio (Cartier Libre, etc.)

L'après-midi : allons voir ce qui a changé au Musée de la Pêche de la Concarneau. C'est-à-dire rien, ou peu s'en faut. C'est une visite-bonus, grâce au passeport culturel établi entre différents sites bretons. Mais je fréquente ce musée depuis plus longtemps encore que son confrère de Douarnenez, je devrais être exempté de droit d'entrée à vie. D'autant qu'en matière de préservation, le musée commence par se préserver lui-même !
Je retrouve les mêmes maquettes que je découvrais gamin il y a trente ans, les mêmes dioramas, les mêmes vue en coupe. Les grands aquariums d'eau de mer qui couvraient jadis toute la galerie du fond on disparu voici bien longtemps, il n'y a plus désormais qu'un grand bac. Mais sinon, je parierais que rien n'a bougé. Oh, si, on a ajouté un jeu de questions-réponses pour les enfants. On ne visite qu'un seul navire à flot, l'Hémérica. Il y un peu moins de monde, j'en profite pour me laisser doubler par les bandes de mioches chahuteurs pour traîner à mon allure (le clop-clop sonore de la bande-son, c'est eux, leur père suit, quasiment inaudible).
Enfin je retraverse la cohue collée-serrée de la Ville Close pour rejoindre l'embarcadère du bac, un autre des petits plaisirs de la visite, mais plus récent celui-ci.

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