Que j'achève tout de même, non sans retard, de conter ce 8 juin qui précédait l'inauguration du TGV Est-Européen™.
Lors donc, en ces préparatifs fébriles, l'on avait projeté moults événements destinés à fêter la chose : les principales villes desservies par le tout nouveau bolide offriraient à leurs habitants ébahis de magnifiques concerts.
Et à Metz, heu... il était entre autres prévu d'accueillir, heu... Faudel. Ah pitain, ils nous ont pas loupés pour le coup. Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça, hein ?!? Enfin bon, le TER qui nous ramenait de Nancy ce soir-là fonçait droit sous un tas de nuages de tempête comme on n'en voit que dans les histoires de Pierre Bellemarre, à la limite. Les éclairs qui barraient de temps en temps la grosse nébuleuse noire stationnée au-dessus de Metz n'annonçaient vraiment, mais vraiment rien de bon.
En fait ça a percé avant même que le train n'atteigne la gare, et ça ressemblait à un très mauvais effet de théâtre, quand on devine en coulisses le machino qui arrose, trop fort, à la pomme de douche l'extérieur des fenêtres factices. A l'arrivée, et bien que le plus comique/triste (c'est selon) soit encore à venir, on tombe dans une ambiance presque cataclysmique, avec rien qu'un peu de quotidien complètement ordinaire se laissant encore juste apercevoir sous une couche épaisse de désordre. Il est encore tôt dans la soirée, mais visiblement pas mal de monde attendait déjà sur le parvis de la Gare, où la scène était dressée; autant de naufragés trempés repliés en vrac dans le hall Départ. Ca campe où ça peut, tout en gardant un œil sur la saucée qui sévit encore dehors, sans trop vouloir ralentir apparemment.

Voilà pour le «sans musique» du titre...
Lors donc, en ces préparatifs fébriles, l'on avait projeté moults événements destinés à fêter la chose : les principales villes desservies par le tout nouveau bolide offriraient à leurs habitants ébahis de magnifiques concerts.
Et à Metz, heu... il était entre autres prévu d'accueillir, heu... Faudel. Ah pitain, ils nous ont pas loupés pour le coup. Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça, hein ?!? Enfin bon, le TER qui nous ramenait de Nancy ce soir-là fonçait droit sous un tas de nuages de tempête comme on n'en voit que dans les histoires de Pierre Bellemarre, à la limite. Les éclairs qui barraient de temps en temps la grosse nébuleuse noire stationnée au-dessus de Metz n'annonçaient vraiment, mais vraiment rien de bon.
En fait ça a percé avant même que le train n'atteigne la gare, et ça ressemblait à un très mauvais effet de théâtre, quand on devine en coulisses le machino qui arrose, trop fort, à la pomme de douche l'extérieur des fenêtres factices. A l'arrivée, et bien que le plus comique/triste (c'est selon) soit encore à venir, on tombe dans une ambiance presque cataclysmique, avec rien qu'un peu de quotidien complètement ordinaire se laissant encore juste apercevoir sous une couche épaisse de désordre. Il est encore tôt dans la soirée, mais visiblement pas mal de monde attendait déjà sur le parvis de la Gare, où la scène était dressée; autant de naufragés trempés repliés en vrac dans le hall Départ. Ca campe où ça peut, tout en gardant un œil sur la saucée qui sévit encore dehors, sans trop vouloir ralentir apparemment.
Voilà pour le «sans musique» du titre...
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