Trois nouveaux jours de la galerie photo "Vacances", en ligne.
On perçoit une petite rupture: dès que ça va "mieux", il y a beaucoup plus de photos!
Petit mot en passant sur la Pointe du Raz, haut-lieu touristique depuis plus d'un siècle, et où, probablement pour cela même, je ne passe plus très fréquemment. Victime de son succès, tout le secteur de la Pointe est passé très près d'un massacre écologique durable. A force de piétinements, la couche fertile s'était envolée, et la lande avec, faisant place à de vastes déserts de pierres. Un "Centre Commercial" était construit tout au bout, au pied même du sémaphore qui fait le guet sur la circulation maritime. Un assemblage mercantile complètement "on-topic", avec parking géant, crêperies, glaciers, et même un inexplicable musée d'art moderne, lequel lorgnait plutôt sur le totemisme pré-colombin que sur quelque forme artistique que ce soit, d'ailleurs.
Tout ceci a été rasé voici une petite dizaine d'années. Démolis, le centre commercial, le musée-à-la-con (j'ai quelques trophées: des clichés des totems abattus). Dynamité également: l'Hôtel d'Iroise, qui lui, ne faisait pas grand-mal, mais il faut croire que la vague de bonne conscience écolo ne souffrait pas d'exceptions, si pittoresques fussent-elles.
Un nouveau Centre Commercial a été rebâti à côté du nouveau parking, bien plus haut dans les terres. Un bus au gaz naturel assure la navette jusqu'à la "fin de la terre", là-bas tout à l'Ouest, pour ceux qui ne voudraient pas marcher le petit kilomètre sur les chemins soigneusement délimités.
De beaux chemins dans la lande, bien délimités à la cordelette, pour canaliser les marcheurs et les empêcher d'aller refaire des dégâts dans les ajoncs. C'est très efficace, on peut encore voir vers l'extrémité de la Pointe, où les chemins disparaissent, comment ce serait, partout, sans ces parapets: lunaire et mort. De loin en loin, de petits pannonceaux rappellent l'indiscutable nécessité de cette mesure de sauvegarde.
D'ailleurs, on a tellement eu peur de nouveaux débordements du côté du centre commercial... que même les emplacements des terrasses sont délimités à vie à la peinture blanche.
On perçoit une petite rupture: dès que ça va "mieux", il y a beaucoup plus de photos!
Petit mot en passant sur la Pointe du Raz, haut-lieu touristique depuis plus d'un siècle, et où, probablement pour cela même, je ne passe plus très fréquemment. Victime de son succès, tout le secteur de la Pointe est passé très près d'un massacre écologique durable. A force de piétinements, la couche fertile s'était envolée, et la lande avec, faisant place à de vastes déserts de pierres. Un "Centre Commercial" était construit tout au bout, au pied même du sémaphore qui fait le guet sur la circulation maritime. Un assemblage mercantile complètement "on-topic", avec parking géant, crêperies, glaciers, et même un inexplicable musée d'art moderne, lequel lorgnait plutôt sur le totemisme pré-colombin que sur quelque forme artistique que ce soit, d'ailleurs.
Tout ceci a été rasé voici une petite dizaine d'années. Démolis, le centre commercial, le musée-à-la-con (j'ai quelques trophées: des clichés des totems abattus). Dynamité également: l'Hôtel d'Iroise, qui lui, ne faisait pas grand-mal, mais il faut croire que la vague de bonne conscience écolo ne souffrait pas d'exceptions, si pittoresques fussent-elles.
Un nouveau Centre Commercial a été rebâti à côté du nouveau parking, bien plus haut dans les terres. Un bus au gaz naturel assure la navette jusqu'à la "fin de la terre", là-bas tout à l'Ouest, pour ceux qui ne voudraient pas marcher le petit kilomètre sur les chemins soigneusement délimités.
De beaux chemins dans la lande, bien délimités à la cordelette, pour canaliser les marcheurs et les empêcher d'aller refaire des dégâts dans les ajoncs. C'est très efficace, on peut encore voir vers l'extrémité de la Pointe, où les chemins disparaissent, comment ce serait, partout, sans ces parapets: lunaire et mort. De loin en loin, de petits pannonceaux rappellent l'indiscutable nécessité de cette mesure de sauvegarde.
D'ailleurs, on a tellement eu peur de nouveaux débordements du côté du centre commercial... que même les emplacements des terrasses sont délimités à vie à la peinture blanche.
4 commentaires:
Excellent ! le mois de novembre est parti !
En voila un chouette texte, j'y etais presque. Ca fait du bien comme un bol d'air breton ;-)
Allez un petit coup de KFLT maintenant.
d'ailleurs a propos de musique en ligne, puis je te suggerer si ce n'est deja fait, d'aller faire un tour sur http://www.pandora.com
s'pas mal
Tu m'étonnes, comme j'irais bien, là, tout de suite, en Finistère...
Ah oui, ça a l'air bien, Pandora. C'est juste que leur appli met un peu mon pécé sur les rotules (bon sang, il n'est pas si vieux que ça?!?). Mais leur ciblage des styles de musique est bien troussé. Avec 'Kraftwerk' comme point de départ, il sort des trucs bien amenés (Orbital, Air Liquide...) Faudra que je réessaie, merci.
Maintenant, l'avantage de KFLT, c'est qu'on peut livrer en meilleure qualité that track qui plaît bien :)
Merci pour ce reportage photo ;)
Pour la musique en ligne, il y a aussi http://www.shoutcast.com/, ça permet de faire le DJ pour ses zamis :)
suis allez à la pointe du raz quelques années avant la "rénovation" et c'était effectivement un spectacle terrifiant de tristesse, un centre commercial minable planté au milieu d'une désolation.
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